Eglise Saint-Didier à Montbellet

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L’église Saint-Didier est une église paroissiale romane située à Montbellet, dans le département de la Saône-et-Loire en Bourgogne-Franche-Comté. Elle est à l’origine à la collation du prieur de Saint-Oyen (ancien nom de l’abbaye de Saint-Claude dans le Jura). Son architecture laisse paraître plusieurs phases de construction. De l’édifice roman, vraisemblablement construit au XIIe siècle, il ne reste aujourd’hui que la travée sous clocher avec sa coupole sur trompes, la nef unique et sa façade. Ces dernières ont cependant été remaniées à l’époque moderne. Le chœur à chevet plat de deux travées pourrait dater de la fin du XIIIe ou du début du XIVe siècle, tout comme les croisillons de la travée sous clocher. L’église est par la suite remaniée à la fin du XVe ou au XVIe siècle. Le clocher octogonal est moderne, difficilement datable, mais il pourrait avoir été édifié lors des restaurations du début du XVIIIe siècle, en même temps que le remaniement de la nef. Le porche pourrait également dater de cette époque. L’église est ensuite rénovée plusieurs fois aux XIXe et XXe siècles. Elle est aujourd’hui bien entretenue et abrite plusieurs pièces de mobilier du XVIIIe siècle, dont un maître-autel en bois peint, identique à celui de la chapelle de Saint-Oyen (Chapelle des Arts à Montbellet).

Eglise Saint-Didier (©CEP)
Adresse Au bourg, 71260 Montbellet
Coordonnées GPS 46°28'33.1"N 4°52'26.2"E
Paroisse de rattachement Paroisse Notre Dame des Coteaux en Mâconnais
Protection Monuments Historiques /

Historique

Le village de Montbellet a des origines très anciennes. Des vestiges préhistoriques ont notamment été retrouvées sur le territoire de la commune (outils, armes, habitats…), tout comme les restes de villae gallo-romaines installées dans différents hameaux (des traces de constructions et des poteries ont été mises au jour). Une nécropole mérovingienne a également été découverte sur une colline de la commune. Si le hameau de Saint-Oyen[1] est déjà cité au Xe siècle, le village de Montbellet n’est mentionné pour la première fois qu’au XIIe siècle dans une charte du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon : Montem Beletum…, Adalardus de Montbelet[2]. Montbellet est par la suite cité de nombreuses fois dans différents actes et chartes, soit au sujet de l’église Saint-Didier qui se trouve au centre du bourg (Ecclesia Sancti-Desiderii au XIIe siècle, Apud Sanctum-Desiderium au XVe siècle), soit au sujet des seigneurs locaux. Ces derniers règnent sur les terres de Montbellet au Moyen-Age, prenant part aux luttes de pouvoir locales avec notamment les chanoines de Mâcon, mais aussi avec les moines de Saint-Oyen et les Templiers installés au hameau de Mercey (ensuite remplacés par les l’Ordre de Malte). Le territoire de la commune est durement impacté par les guerres de religion au XVIe siècle, puis par la Révolution lors de laquelle les châteaux seigneuriaux sont pillés et incendiés. En 1792, Saint-Oyen est rattaché à Montbellet. La commune se développe considérablement au XIXe siècle, notamment grâce au commerce et au transport de population rendus possibles par l’extension des voies de communication (et grâce notamment à la construction d’un pont suspendu). Montbellet[3] est dès lors une vaste commune divisée en hameaux et qui s’étend des premières collines du Mâconnais à la Saône. Elle est traversée par la Bourbonne et a utilisé cette proximité avec l’eau pour les cultures, le commerce et le transport de personnes et de marchandises.

L’église Saint-Didier est mentionnée à Montbellet dès le début du XIIe siècle : Ecclesia Sancti-Desiderii. Elle est dès lors le centre de la paroisse de Montbellet, et à la collation du prieur de Saint-Oyen, prieuré voisin rattaché à l’abbaye Saint-Claude dans le Jura. Au milieu du XIIe siècle, l’édifice roman d’origine semble avoir été reconstruit, comme le suggère le style architectural de l’édifice actuel. L’église Saint-Didier se trouve au centre de Montbellet, sur un petit promontoire qui domine les terres environnantes. De la reconstruction romane, il reste aujourd’hui la façade ouest, la nef et la travée sous clocher avec sa coupole sur trompes. A la fin du XIIIe ou au début du XIVe siècle, l’édifice connaît visiblement un premier grand remaniement : le chœur à deux travées et les croisillons du transept sont ajoutés. L’église Saint-Didier allie donc un bloc occidental roman et un complément oriental gothique.

Aux XVe et XVIe siècles, l’édifice connaît vraisemblablement quelques réparations suite aux troubles qui touchent la commune. Il y avait encore au siècle dernier des traces de litres funéraires dans la nef et dans le chœur, qui devait dater de cette période. Elles sont mentionnées dans l’inventaire du couple Oursel[4], mais elles ne sont plus visibles car masquées par une récente couche d’enduit. La première grande restauration de l’édifice semble néanmoins dater du début du XVIIIe siècle. En 1702, il semble que la nef ait été reprise, bien que l’on ne sache pas dans quelle mesure. Le bénitier encastré près de la porte sud et le cadran solaire à l’angle sud-ouest de la nef, tous deux gravés et datés, attestent de cette reprise. Le porche qui couvre l’entrée ouest ainsi que le haut clocher d’aspect moderne pourraient dater de cette campagne de travaux. En 1712, c’est au tour de la sacristie d’être ajoutée au sud du chœur, comme le laisse penser le cartouche armorié qui surmonte la petite porte intérieure qui y mène. Cette sacristie apparaît en tout cas déjà sur le plan cadastral de 1839, conservé aux Archives Départementales de la Saône-et-Loire.

Au début du XIXe siècle, l’église est dans un état assez précaire, probablement en conséquence des évènements révolutionnaires et du peu d’entretien qui lui a été accordé. En 1810, le maire alerte le préfet sur l’état de l’église dans une lettre[5], et appelle à des réparations urgentes. A cette époque, le dallage et le plancher sont notamment très abimés, et l’eau s’infiltre dans l’édifice. Suite à cette mise en garde, des réparations sont effectuées sur la toiture en laves du clocher. Ses enduits extérieurs sont également repris. En 1848, la tourelle d’escaliers est ajoutée au sud de la nef. Elle permet d’accéder aux combles et au clocher. Ces travaux sont réalisés par Jean-Baptiste Moreau, sous la direction de l’architecte Roch. Ils sont réceptionnés en août 1849. A une date inconnue, les baies de la nef sont également reprises, et la flèche du clocher est construite. En 1856-1857, une importante campagne de travaux est menée, essentiellement sur le chœur : restauration des voûtes, d’une rosace, d’une niche…Pierre Poggia, maître-plâtrier et entrepreneur à Saint-Albain, en fait le rapport. Les travaux sont réceptionnés en 1857 et réalisés par Michel Moreau, de Saint-Oyen.

L’église semble par la suite avoir été régulièrement entretenue. En 1962, la foudre cause de gros dégâts à l’église : clocher, plafond de la nef, vitraux (entre autres). La même année, la restauration intérieure de l’église est organisée. L’année d’après, c’est l’extérieur de l’édifice qui est à son tour rénové. L’église réouvre en octobre 1963. Les travaux sont financés par la municipalité et par des collectes de fonds faites auprès des paroissiens. Peu entretenue après ça, une restauration générale de l’édifice est menée au début de l’année 2000. Elle comprend notamment la reprise des enduits et la suppression du décor moderne du chœur. En 2001, la charpente du clocher est également réparée. En 2017, les abat-sons sont restaurés. L’église Saint-Didier fait désormais l’objet d’une attention constante de la part des habitants de la commune et de la municipalité.

  • Saint-Didier :

Evêque de Langres, les Vandales conduits par un certain Chrocus l’auraient décapité en 407 alors qu’il plaidait pour son peuple, victime de persécutions incessantes. Il est fêté le 23 Mai.

Description architecturale

GLOSSAIRE : Bourgogne Romane

L’église Saint-Didier est un édifice assez remanié, qui mêle à son architecture romane d’origine des ajouts gothiques et modernes. Elle conserve néanmoins beaucoup de charme et de caractère. Son plan est hérité de ces remaniements : porche, nef unique rectangulaire avec tourelle d’escalier, travée sous un clocher octogonal flanquée de chapelles, et chœur à l’est communiquant sur une sacristie. Située sur un petit promontoire, l’église accuse une forte déclivité d’ouest en est, à cause de la configuration du terrain.

Plan de l'église Saint-Didier, à partir du cadastre de 1839.

L’édifice s’ouvre à l’ouest par un porche moderne. Sa toiture à deux pans repose sur une large charpente apparente. Elle retombe sur deux grosses piles rectangulaires prolongées par des murs, qui rejoignent la façade et ferment le porche, formant un caquetoire. La façade de l’édifice est percée par un portail en plein cintre très simple, dont seules les arêtes sont chanfreinées. Au-dessus de la toiture du porche, on aperçoit le contour d’une ancienne baie en plein cintre. Une croix coiffe la pointe du pignon. La nef rectangulaire est ouverte de deux larges baies en cintre légèrement brisé par gouttereau. Au nord, on distingue le contour d’une ancienne ouverture à la base du mur. A l’angle sud-ouest de la nef, un cadran solaire est gravé dans une pierre. A l’est, la tourelle d’escalier flanque la nef, juste avant une petite porte latérale dont l’arc est allongé et repose sur des impostes toscanes. La clef est gravée, tout comme le bénitier encastré dans le contrefort adjacent.

Le transept est marqué par deux croisillons carrés épaulés de contreforts, chacun ouverts par une longue et fine baie en cintre brisé. Au nord, le contour d’une baie similaire est visible dans le contrefort est. Le haut clocher moderne s’élance au-dessus de la croisée. De souche probablement romane, il est de plan octogonal et est composé de deux étages séparés par un cordon de pierre. Ces niveaux sont percés d’une ouverture par face, carrée au premier et rectangulaire au second. Elles sont munies d’abat-sons. Le clocher est coiffé par une haute flèche à huit pans sur une corniche à modillons nus.

Le chœur complète l’édifice à l’est. Long de deux travées, il est jouxté au niveau de la première par une sacristie au sud. Celle-ci est épaulée de petits contreforts à l’angle sud-est, et éclairée par une large baie plein cintre à l’est et au sud. Le chœur est quant à lui soutenu à l’est par deux paires de contreforts aux angles. Son pignon est percé d’une large baie brisée à remplage avec deux lancettes, et d’une petite ouverture rectangulaire à la pointe. Le mur sud est simplement muni d’une petite baie à remplage en plein cintre, tandis que le mur nord comporte deux baies brisées à remplage, séparées par un contrefort. Une corniche à modillons nus fait le tour du chœur, comme au clocher, tandis que le reste de l’édifice est ceint d’une corniche en pierre plate. Le clocher est couvert d’ardoise, le porche et les contreforts de laves, et le reste de l’édifice de tuiles plates.


A l’intérieur, le petit porche assume sa fonction de caquetoire grâce aux bancs de pierre qui courent contre les murs latéraux. Il abrite un bénitier encastré au nord, ainsi que quatre dalles funéraires du XIXe siècle, en pierre rose de Préty, qui constituent le sol de cet espace. La nef accuse une forte pente dans sa première travée, rattrapée par des marches en pierre sur lesquelles ont été installées des bancs. La nef est dallée, et plafonnée. Une plainte de bois marque la base de ce plafond, et une identique court le long des murs à peu près à mi-hauteur. La travée sous clocher romane est voûtée d’une coupole sur trompes marquée par un cordon de pierre à la base de la voûte. Cette croisée est encadrée par quatre arcs brisés avec impostes, non-enduits : deux larges arcs à l’ouest et à l’est, deux plus bas au nord et au sud. Ces derniers sont surmontés d’autres petits arcs de même profil, sous la coupole, servant à la décharge du poids du clocher. De petites ouvertures rectangulaires se trouvent également sous la coupole. Elles sont fermées par des battants de bois, à l’exception de celle à l’ouest. Les bras du transept, chacun relevés d’une marche, sont voûtés de croisées d’ogives chanfreinées aux clefs et aux culots sculptés. Le croisillon sud abrite un autel latéral. Un hagioscope permet d’observer le chœur en se tenant dans cette chapelle. Le chœur à fond plat, également relevé d’une marche, comporte deux travées séparées par un arc doubleau brisé qui retombe sur de larges consoles moulurées. Les travées sont voûtées de croisées d’ogives chanfreinées, sans décor. Tout le chœur est dallé. Il abrite le maître-autel qu’encadrent deux crédences, dont une gothique au sud. Cette dernière se trouve près d’une petite porte qui mène à la sacristie. Elle est surmontée par un cartouche ornée d’un décor et d’un blason daté de 1712.

Inventaire décor et mobilier

  • Impostes toscanes et clef gravée de la porte sud : on y lit l’inscription DOMUS MEA DOMUS ORATIONIS, « Ma maison est une maison de prière »
  • Clefs et culots sculptés des croisillons du transept : clefs sculptées de feuillages, culots sculptés de motifs variés (masque, blason, moulures variées)
  • Cartouche armorié au-dessus de la porte de la sacristie, daté de 1712
  • Maître-autel en bois peint imitant le marbre, du XVIIIe siècle. Légèrement galbé, à volutes latérales, il est identique à celui conservé dans la Chapelles der Arts.
  • Crédence gothique (mur sud du chœur) en face d’une double crédence rectangulaire
  • Autel latéral (croisillon sud)
  • Autel moderne en bois (croisillon sud)
  • Statues :

Pietà en pierre polychrome, 1622 (mur de fond du chœur). Elle est posée sur un socle aux armoiries d’une famille de Cluny anoblie au début du XVIIe siècle, les Pelletrat de Borde : le blason est d’azur au chevron d’or, accompagné de trois croissants d’argent.

Sainte Catherine, avec les instruments de son supplice (épée, roue brisée), époque classique (croisillon nord). Elle provient de la chapelle du temple située au hameau de Mercey

Vierge à l’Enfant, XIXe siècle (croisillon sud)

Sacré Cœur (croisillon sud)

Curé d’Ars (chœur, autour de la crédence gothique)

Saint Joseph et l’Enfant Jésus (chœur, autour de la crédence gothique)

Sainte Philomène (mur de fond du chœur)

Jeanne d’Arc (mur nord du chœur)

Sainte Thérèse de Lisieux (chœur)

Sainte Thérèse d’Avila (mur de fond du chœur)

Saint non-identifié (mur de fond du chœur)

  • Toile peinte représentant saint Didier, XVIIIe siècle (nef). Le saint est représenté en habit d’évêque.
  • Christ en croix, en bois peint, du XVIIIe siècle, sur une croix de mission de 1895.
  • Confessionnal en bois (mur de fond de la nef)
  • Bancs curiaux
  • Bénitier encastré (entrée ouest)
  • Bénitier sur pied avec cuve circulaire (nef, entrée ouest)
  • Bénitier sur pied avec cuve ovale (nef, entrée ouest)
  • Plaque commémoratives des soldats morts au combat (nef)
  • Dalles funéraires, sous le porche, en pierre rose de Préty :

Dalle de Georges-Marie, baron de Montbellet (1761-1813), capitaine de cavalerie (érigée par son épouse, Marie-Julie Pauline de Colbert, née à Saint Germain-en-Laye, marraine de la cloche de l’église)

Dalle de Benoît Lafontaine (1795-1867), maire de Montbellet (sur laquelle apparaît la rose et l’écharpe de maire)

Dalle du maire Laurencin (avec les mêmes insignes de maire).

  • Vitraux :

Vitraux modernes bleutés avec décor de mosaïque, dans le chœur

Vitraux modernes aux motifs floraux et géométriques, dans le chœur

Vitraux modernes de la nef, bordure rouge et bleue

  • Cloche fondue en 1842
  • Pierre gravée très effacée, à l’angle sud-ouest de la nef. Il s’agit d’un cadran solaire de 1702, on y devine l’inscription suivante : A Solis Ortu Usque / Ad Occasum Lau /Dabile Nomen Domini

Rénovations / Etat

  • Rénovations :

XIXe :

1810 : reprise de la toiture et des enduits extérieurs du clocher

1848 : construction de la tourelle d’escaliers

Reprise des baies de la nef

Flèche du clocher

1856-1857 : importante campagne de travaux qui touche essentiellement le chœur : restauration des voûtes, d’une rosace, d’une niche…

XXe :

1962 : restauration extérieure

1963 : restauration intérieure

Travaux d’entretien

XXIe :

2000 : restauration générale de l’édifice

2001 : reprise de la charpente du clocher

2017 : restauration des abat-sons

  • Etat :

L’église de Montbellet est en bon état général et est régulièrement entretenue. Elle a fait l’objet d’une restauration générale en 2000.

  • Classement :

/

Actualités

Pour suivre l’actualité de l’édifice, contacter directement la mairie ou consulter son site internet officiel :

Site de la commune

Visite

L’église est d’ordinaire fermée. Il est cependant possible de la visiter en récupérant les clefs auprès de la mairie, pendant les horaires d’ouvertures : de 9h à 12 h les lundi, mardi et mercredi ; 9h à 12h et 13h30 à 16h30 le vendredi.

L’édifice semble accessible aux personnes à mobilité réduite, via l’entrée latérale au sud.

Association engagée

  • Montbellet Patrimoine :

Association créée en 2007 afin d’améliorer la qualité de vie des habitants de la commune. Elle vise alors à sauvegarder et mettre en valeur le patrimoine naturel, architectural et culturel de la commune. Un soin particulier est donné aux richesses environnementales du territoire et aux constructions remarquables qui le maillent.

L’association a notamment participé à la rédaction de la brochure du Pays d’Art et d’Histoire, « Laissez-vous conter, Montbellet ».

En 2017, la dissolution de l’association est décidée à cause de divergences d’opinion et d’action avec la municipalité.

Il est néanmoins toujours possible de contacter les anciens membres de l’association.

Ancienne présidente : Véronique Deleplanque

Adresse : Thurissey – 71260 Montbellet

Contact : montbellet.patrimoine.bvt@gmail.com

Page Fappah : Montbellet Patrimoine

Iconographie ancienne et récente

Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis.
Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis.
Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis.


Crédit Photos: CEP

Plans cadastraux

Bibliographie

  • RIGAULT, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
  • VIREY, Jean, Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon, Mâcon, Protat, 1935, 474p.

Sources

  • Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1969 :

Archives départementales de Saône-et-Loire

  • Fiche édifice de la Bourgogne Romane :

Montbellet

  • Page de la Bourgogne Médiévale :

Montbellet

  • Document du Pays d’Art et d’Histoire :

Laissez-vous conter le village de Montbellet

  • Historiques de l’association et de la commune (dont documents sur place)
  • Fiche édifice de la Pastorale du Tourisme 71 :

Eglise Saint-Didier à Montbellet

Propriétaire / Contact

Commune de Montbellet

03 85 33 13 38

commune-de-montbellet@wanadoo.fr

Patrimoine local et/ou folklore

Ancienne église prieurale romane bâtie au XIIe siècle, et reprise au XIIIe siècle.

Elle dépendait du prieuré de Saint-Oyen installé au hameau éponyme par l’abbaye de Saint-Claude (Jura).

La chapelle sert désormais de salle d’exposition.

  • Patrimoine de la commune : nombreux châteaux, lavoirs, cadoles, habitations rurales, croix…
  • Temple Sainte-Catherine :

Ancienne Commanderie, propriété des Templiers au XIIIe siècle. Elle est particulièrement remarquable pour sa chapelle ornée d’une galerie de peintures murales du XIIIe siècle représentant des saints et apôtres. Elle est classée Monument Historique depuis 2002. C’est une propriété privée qui ne se visite pas.

Page web retraçant l’historique de la Commanderie

Eglise romane édifiée en deux phases, aux Xe et XIIe siècles.

Rénovée plusieurs fois au XIXe siècle, elle garde un profil roman typique, trapue et solide.

Elle est classée Monument Historique depuis 1979.

Notes et références

  1. Voir Chapelle des Arts à Montbellet
  2. Rigault, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
  3. Pour une présentation plus détaillée de Montbellet, voir la fiche du Pays d’Art et d’Histoire.
  4. Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental
  5. Oursel