Saint-Symphorien-d'Ancelles
Saint-Symphorien-d'Ancelles | |
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Département | Saône et Loire |
Territoire | |
Arrondissement | Arrondissement de Mâcon |
Canton | |
Intercommunalité | |
Code Insee, postal | 481 / 71570 |
Habitants | 1177 |
Site web | Saint-Symphorien-d'Ancelles |
Saint-Symphorien-d'Ancelles est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté.
Sommaire
Situation administrative
La commune provient d'une fusion avec l'ancien village de Saint-Romain-des-Iles.
Histoire et patrimoine
Néolithique
- un fragment d'épée a été rapporté de la Saône, avant 1980, par une drague, en bordure de l'île des Chanillons. D'environ 43 cm de long, elle disposait d'un fourreau orné d'un motif en relief, très stylisé, figurant des animaux fantastiques, de la Tène[1] ;[2]
- Dans les gravières, un village de la Tène et un bâtiment gallo-romain (dont il ne reste que les soubassements) ont été découverts vers 1970, lors de la surveillance de travaux. [3]
Gallo-romain
- dans un terrain en friche aux abords du village de Saint-Romain-des-Iles, on a trouvé de nombres débris de tuiles plates romaines (tegulae). [4]
- près de l'église de Saint-Romain-des-Iles, des vestiges de construction antique et des tegulae ont été découverts, avant 1834 et 1909. [5]
Mérovingien
Près du poids public, une sépulture à entourage de pierres sèches et recouverte de tegulae, a été observée en 1960, par M. Combier. Pas de trace de mobilier, mais quelques tessons de céramique dont l'un, décoré à la molette, attribué à l'époque mérovingienne. [6]
Médiéval
Saint-Romain des Iles est une paroisse frontière équidistante de Mâcon et Beaujeu, rattachée au diocèse de Mâcon puis d'Autun. Elle dépendait de l'abbaye de Tournus jusqu'à la Révolution.
- 875 : le lieu est connu comme une simple cella, un établissement religieux de faible importance, mais déjà nommé dans un acte de Charles Le Chauve.
Son influence grandit vite et l'abbaye-mère en fit un prieuré. C'est donc un monastère à part entière, avec offices liturgiques et toutes les observances de l'ordre.
- XIe siècle :
Le prieur de Saint-Romain a sous sa juridiction cinq églises : Romanèche, Saint-Symphorien d'Ancelles, Saint-Julien de Lancié, La Chapelle et Corcelles.
- XIIIe siècle :
Les comtes de Mâcon, Guillaume, puis son fils Girard, font des ennuis au prieuré. Des bandes de pillards sont envoyés par les descendances de ces seigneurs pour s'emparer du lieu et du prieuré de Leynes. Il fallut trois ans pour se débarrasser de ces gens. A cette époque, Saint-Romain devint une prévôté.
- XVe siècle :
Les De Chaintré exercent la fonction de prévôt. Le lieu dispose donc d'une prison, de fourches patibulaires et du droit de pilori.
Eglise
Elle fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 7 janvier 1991 et d'un classement depuis le 30 septembre 1994. Elle témoigne de l'existence passé d'un établissement religieux, le prieuré, qui dépendit de l'abbaye Saint-Philibert de Tournus, de 875 environ jusqu'à la Révolution.
Autres patrimoines
- Prieuré de Saint-Romain-des-Îles
Sur le cadastre de 1813, l'église prieurale de Saint-Romain occupe le centre d'un village circulaire d'environ 120 mètres de diamètre, dont le prérimètre, sur la moitié ouest, est doublé de parcelles annulaires larges de 6 mètres. Aujourd'hui, cette forme ronde est bien conservée dans le bati ; l'anneau de 6 mètres de large correspond à une terrasse bordant les maisons extérieures ; le fossé est conservé sous la forme d'une large dépression humide.[7]
Loisirs et culture
- Les associations ;
- Le club de joutes de Saint-Romain-des-Iles dispose d'une renommée nationale dans ce sport ;
- L'Apsel Association Profession Sports Et Loisirs ;
- Randonnées
Ecoonomie
Les artisans ;
Les entreprises.
Espace et territoire
Notes
- ↑ C'est le second Âge du Fer, une culture de la Protohistoire, qui se développe en Europe entre environ 450 av. J.-C. et 25 av. J.-C.
- ↑ Louis Bonnamour, Chroniques archéologiques, in Mémoires de la société d'histoire et d'archéologie de Chalon, 1980, pp. 31-32
- ↑ Albert Barthélémy, les habitats protohistoriques en Mâconnais, in Annales de l'Académie de Mâcon, 3e série, 1985, pp. 34-35.
- ↑ Gabriel JEANTON, « Le Mâconnais gallo-romain I », 1927 p.65
- ↑ Gabriel JEANTON, « Le Mâconnais gallo-romain I », 1927 p.65
- ↑ p. 16, in « Cimetières mérovingiens », de H.GAILLARD de SEMAINVILLE, 1980
- ↑ description par le centre de castellologie de Bourgogne (Cecab), base de données - 2600 châteaux-forts de Bourgogne - 2014